- mouillère
-
• 1846; de mouiller♦ Région. Partie de pré, de champ habituellement humide.⇒MOUILLÈRE, subst. fém.,,Terrain bas, marécageux, où le bétail et les chars peuvent s'enliser`` (FÉN. 1970). Synon. molière (v. ce mot B), mouille.Prononc.: [
]. Étymol. et Hist. 1845-46 «partie de pré ou de champ constamment humide» (BESCH.). Altération, d'apr. mouiller, de molière «terrain marécageux» (ca 1300, Chart. de Blanche de Navarre, f°248 ds DU CANGE, s.v. moleria1 et ds GDF., s.v. mailliere2; v. aussi T.-L., s.v. moliere, FEW t.6, 3, p.56a, s.v. mollis et 45b, s.v. molliare), dér. de l'a. fr. mol (mou), suff. -ière. Cf. le lat. médiév. mollaria «champ cultivé où l'on voit sourdre de petites sources, terrain creux où les eaux croupissent» (1132 ds Nov. Gloss., s.v. molleria).
mouillère [mujɛʀ] n. f.ÉTYM. 1845; de mouiller.❖♦ Technique (et agriculture).1 Régional. Se dit de parties de pré, de champ habituellement humides.2 (XXe). Partie de mine où l'eau s'infiltre.❖HOM. Forme du v. mouiller.
Encyclopédie Universelle. 2012.